Paris

L’été des lucioles

Victor, du haut de ses neuf ans, le héros, narrateur, raconte ses souvenirs d’un été riche en rencontres, ses vacances du côté de Roquebrune-Cap Martin, une commune des Alpes maritimes, près de Monaco, un superbe balcon (blanc) sur la mer (bleue). Quand commencent ses vacances, Victor est avec sa grande sœur et ses deux mamans, Claire, libraire, et sa compagne Pilar, argentine, peintre.
Le papa, photographe, est resté à Paris ; la maison méditerranéenne, pourtant, est à lui mais il la fuit ( on comprendra pourquoi plus tard). Un récit donc à hauteur d’enfant, un mètre cinquante disons, et surtout avec une âme d’enfant, rêveuse, ingénue, bienveillante. Un exercice difficile : il s’agit pour l’auteur d’éviter la niaiserie d’un côté, l’invraisemblance de l’autre. Le pari est réussi, cet angle de narration donne un ton résolument poétique à tout le récit. Avec son jeune ami Gaspard, Victor découvre les lieux, les gens, le chemin des douaniers (ou des contrebandiers), de prestigieux palaces à l’abandon (qui ont parfois servi de décor à des films comme « Mortelle randonnée » de Claude Miller ou « Les félins » de René Clément. Pour visiter en douce ces villas, Victor fait la connaissance de deux jumeaux qui semblent tout savoir de ces endroits hantés ; on verra à l’arrivée que ce sont des jumeaux fantômatiques, mais quelle importance qu’ils soient vrais ou fictifs, les romanciers peuvent tout se permettre, surtout quand ils se mettent dans la peau d’un garçon de 9 ans.
Ce livre a eu une belle couverture de presse.
Gilles Paris est l’auteur de quelques titres importants : « Papa et maman sont morts », « Autobiographie d’une courgette », « Au pays des kangourous ».

Editions Héloise d’Ormesson



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