Procès stalinien à Saint-Germain-des-Prés

Un soir de mai 1949, Marguerite Duras (écrivain), Dionys Mascolo (éditeur), Bernard Guillochon (ajusteur), Eugène Mannoni (journaliste), Monique Régnier (secrétaire d’ambassade), Robert Antelme (écrivain, auteur de L’espèce humaine) et Jorge Semprun (journaliste) sont attablés au café Bonaparte, à Saint Germain des Prés. Ils sortent de la réunion de la cellule communiste du quartier.
Leur discussion, souvent sur le ton de la plaisanterie, servira bientôt de motif à un long procès stalinien en bord de Seine, qui se conclura par l’exclusion de la plupart d’entre eux.
L’auteur nous raconte l’invraisemblable expérience du stalinisme triomphant que font alors des intellectuels engagés dans le communisme. Emblématique des relations qu’entretient le PCF avec les intellectuels, cette affaire est aussi une page de l’histoire de l’intelligentsia de gauche dans les années cinquante.
Des documents inédits - des lettres de Robert Antelme, d’Edgar Morin et de Claude Roy à la direction du PCF - complètent utilement ce dossier qui a provoqué, il y a enore peu, des polémiques entre les survivants du drame.


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