L’élite transatlantique

La « French-American Foundation », organisme tout ce qu’il y a de plus officiel, a créé, en France, un réseau dit des « Young Leaders ». Ce réseau a pour ambition de repérer des gens « à très haut potentiel » (sic), venus de la politique ou de l’économie. La « Foundation » leur a financé des voyages aux States, organisé des rencontres, elle les a aidés à tisser des liens, etc. Qui fait partie de « ce petit club de l’élite transatlantique » ? Moscovici, Pécresse, Vallaud-Belkacem, Wauquiez, Pellerin, Touraine, Macron, Joffrin, Olivennes, Hollande, Fekl …
Le 7 novembre prochain, cette faune s’offre une sauterie salle Wagram, co-organisée par la « Foundation » et la Chambre américaine de commerce ( présidée par Clara Gaymard de General Electric, ça ne vous dit rien ?) ; elle sera chapeautée par Fabius et l’ambassadeur américain (sans oublier l’inévitable copine de Tapie, Mme Lagarde).
Pas la peine d’essayer d’y entrer sans le passe adéquat.
Mais au fait, quand ces gens se retrouvent autour d’une table pour parler du futur traité transatlantique – on pense notamment à Fekl, notre secrétaire d’Etat au Commerce extérieur-, de quoi parlent-ils au juste ? Et au nom de qui ? et pour qui ? Questions légitimes, non ?
 
Gérard Streiff



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