Lang

L’autoroute

L’histoire (courte et dense) commence dans une petite gare du côté d’Orchies, dans le Nord. Le narrateur, Frédéric, est venu chercher du travail comme conducteur d’arracheuse de betteraves. Il porte le même prénom que son oncle, artiste jazz, et comme lui, il rêve de devenir saxophoniste. Il trimballe d’ailleurs son instrument mais « principe de réalité oblige », pour l’heure le voilà plongé dans les terres grasses du Nord, influencé aussi par un couple envahissant, Therese et Lucien, qui vont l’installer dans un château délabré de la région, tout près de l’autoroute. Dans ce décor du désastre, Frédéric s’enlise…

La volumineuse Therese, son hôte, tour à tour l’étouffe et le pousse au rêve. Ce roman est une métaphore sur l’aliénation et l’émancipation.
« L’autoroute » ou comment faire d’un champ de betteraves de la littérature ?

Luc Lang accorde dans tous ses romans une place essentielle au décor.

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