6 mars 2019

Huit ans

Pour une fois que la Cour des comptes nous donne des informations intéressantes : « Les moyens consacrés à la lutte contre la délinquance financière font apparaître des faiblesses qui contribuent à expliquer le caractère tardif de la réponse pénale » note cette semaine un de ces référés. Qu’en termes galants ces choses-là sont dites. On observe en effet une montée en puissance des escroqueries financières :+24% entre 2012 et 2016, +30% en région parisienne, +52% à Paris. Or les sanctions tardent, c’est le moins qu’on puisse dire. La cour d’appel de Versailles par exemple reconnaît que les délais pour punir un escroc peuvent s’élever à plus de huit ans. Une solution, peut-être ? faire défiler ces ripoux avec un gilet jaune un de ces samedis, ils seront coffrés en moins d’un quart d’heure.

Gérard Streiff


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