Boulais

Foulques

La narratrice nous raconte ses relations avec un drôle d’oiseau, Foulques, qu’elle côtoie d’abord au temps de leurs communes études : c’est alors un personnage fauché, totalement déphasé, qui a la particularité de vivre la nuit et dormir le jour ; elle le retrouve des années plus tard alors qu’il a hérité et est devenu richissime. Foulques a toujours un mode de vie totalement décalé (il se lève vers 20h et se couche quand les autres prennent leur petit déjeuner). La seule activité de ce rentier sont ses rendez-vous avec son psychanalyste, une cure de près de vingt ans aux résultats aléatoires.
Fouliques dépense tout son argent –et il en a beaucoup- au profit de ses proches qu’il couvre de cadeaux, qu’il invite (de nuit) aux meilleures tables ; une quinzaine de proches qui ne se connaissent pas les uns les autres jusqu’au jour où Foulques les invitent à voyager ensemble. Etrange amitié, drôle de relations, piratées par l’argent. Un roman acide sur le mystère d’un homme et de sa cour. Le
récit fait un peu penser à « Oblomov » du Russe Gontcharov.

JC Lattes



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