Jacob

Corps

Monika est employée dans un institut de beauté. Elle connaît le corps des femmes et, narratrice, elle présente une série de portraits, leur anatomie, leur vie, leur histoire. Jeunes, moins jeunes, belles ou non, à la vie extraordinaire ou banale. Il y a là Alix, la femme du boucher, créature froide et blanche vissée derrière sa casse au milieu de toute cette viande, une femme vidée de sa substance et de ses rêves ; Adèle, veuve qui connut un Allemand pendant la guerre et fut tondue ; Ludmilla qui refuse de vieillir... Alternent au fil des chapitres ces portraits et des souvenirs d’enfance, à la ferme, à l’Est ; Où l’on retrouve le corps et la terre. Chapitres forts évoquant la visite (pourtant interdite) de la chambre des parents ; ou l’agonie de la mère.

Une sorte de poème tragique, une écriture brute et lyrique à la fois. Le journal « Le Monde » a parlé de « rhapsodie sensuelle à la gloire des esthéticiennes et des instituts de beauté ».

Un précédent recueil de nouvelles de cette auteure, « Les après-midi, ça devrait pas exister » a reçu le prix Renaissance de la nouvelle.

Buchet Chastel



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