Le demi-frère/Claude Gaignaire

Salut Gérard,

Pris beaucoup de plaisir à lire 2 premiers romans, Tête de serpent et Demi-frère...

Étonné qu’existe un "polar jeune", je m’y serais frotté avec plaisir du temps d’Okapi et Bayard-Presse, mais une audace dans des pointes "d’horreur" qui m’ont surpris... Ça doit pas être facile à doser...
Pour Demi-frère, bien bluffé par une légèreté et concision d’écriture dont le secret m’échappe tellement... Beaucoup aimé, je ne sais pas si c’est instinctif "journaliste" ou très conscient, ce que je ressent comme une stratégie du "patchwork" organisé et légitimé autour du coeur de "l’agence" et du personnage d’enquêtrice, un côté jazz léger, populaire et "improvisé" malgré la somme d’enracinements dans des univers socio-réels multiples...
(Si ça répond à une ligne rédactionnelle de l’éditeur, j’ai peu de chances avec mon écriture lourde et ses enroulements parfois complaisants peut-être...)
J’ai tout le temps pensé à un copain de mon frère Gilles alors journaliste à la Marseillaise, son nom m’échappe, tu le connais peut-être,"fait-diversier" à gros caractère, immergé dans la pègre marseillaise et le système du parrain politique régional, comment tu fais pour lever le voile sur des milieux ou personnages aussi divers ? Bon, bravo et merci... À bientôt...

Claude Gaignaire



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