Roissy,Pierrerie, 2014

Le jeu maudit

Chapitre 1

La partie de cache-cache a mal tourné. Cela s’est passé à l’école de la Pierrerie, un soir de septembre 2013. Il y avait une réunion pour les parents et pendant ce temps, les élèves, qui s’ennuyaient un peu, avaient donc décidé de jouer à cache-cache dans l’école.
Certains décidèrent de se cacher derrière la cantine, d’autres derrière l’école, d’autres encore se rendirent dans un local isolé au fond de l’établissement.
Quelqu’un trouva une porte ouverte, entra, se cacha. Où pouvait-on encore se cacher ? Dans les toilettes, dans le placard, sous le bureau de la prof ! Décidément, se dit Odeyssah, c’est plus facile à la maison !
Lucas eut une drôle d’idée :
 Si on se cachait dans le faux-plafond ?
 T’es malade ! Réagit Shirley.
Des élèves jouèrent dans les couloirs. Il y avait notamment un couloir isolé qui menait du grand au petit préau, avec des fenêtres couvertes de planches de bois. Personne n’osait s’y aventurer.

Inès s’était portée volontaire pour compter puis elle se mit à chercher les joueurs ; elle trouva Affaf derrière des matelas de gym. Elle trouva ensuite Nicolas puis à peu près tout le monde. Même Lucas dans son plafond, car on voyait le trou, et puis il y avait des chaises renversées. Et il avait aussi fait tomber son bracelet porte-bonheur. Inès pensa un moment : « Cool, ce genre de bracelet, ça coûte très cher, on peut le vendre ! » mais elle le rendit finalement à Lucas !

La réunion avec les parents prit fin vers 20h15. Tous les enfants étaient là sauf Awa et Yanis. De Yanis, on n’avait retrouvé que sa veste rouge. Avait-t-il été kidnappé ?

Tout de suite les autres enfants, Josépha, Marie, Affaf se mirent à leur recherche, chacun dans son coin, dans les couloirs, dans les classes.
Les parents aussi se mirent à chercher, y compris le père de Lisa, un homme en noir.
Un moment, on vit passer une ombre, avec un chapeau. Mais ce n’était ni Yanis, ni Awa, ils ne mettaient jamais de chapeau. Plus tard, on retrouva des lunettes. Etaient-ce celles d’Awa ? Quelle panique !
Restait le couloir interdit. Une légende racontait que celui qui entrait dans ce couloir n’en revenait jamais ! C’est alors qu’on entendit quelqu’un courir.

Chapitre 2

Les pas venaient du couloir interdit.
Tout le monde commença à trembler.
 Peut-être que ce couloir est hanté ? dit Noémie.
 Ou peut-être que quelqu’un s’y cache ? ajouta Lachoinna.-Quelqu’un ou alors un squelette !

En entendant le mot squelette, Yonazen tomba dans les pommes.
C’était la panique parmi les élèves. Enzo voulait pousser la porte.
 J’ouvre ou pas ?
Emilie dit que c’était trop dangereux. Rayan qui arrivait en courant cria :
 Stop, tu es fou ! Et la légende , tu n’y as pas pensé, à la légende ?

Malgré tout, James tenta à son tour d’ouvrir cette porte. On entendait derrière comme un grognement de loup.
Mais la porte semblait bloquée.
Aux pieds de l’entrée, on vit le bracelet d’Awa. Odeyssah prit le bijou ; il y avait, dessus, une tache rouge. Du sang ? elle regarda mieux :
 Du ketchup !

Quelqu’un voulait leur faire peur.
 Il y a Awa mais n’oublions pas Yanis, dit alors Emilie.

Yonazem et Enzo arrivèrent finalement à ouvrir la fameuse porte. Et les voilà dans le couloir interdit. Ils avaient très peur, peur de tomber dans un trou. Peur de se perdre. Ils avaient une lampe torche mais, vite, ils ne savaient plus où ils étaient. Ils essayèrent de se calmer. Un long moment plus tard, ils décidèrent de faire demi-tour car ils avaient mal au ventre. Ils pensèrent que leurs amis, qui les attendaient dehors, s’imaginaient qu’ils étaient morts ? Alors, pour ne pas s’ennuyer, Yonazem se mit à chanter, très fort : « Quand la musique est bonne… »

A ce moment là, Maxime, resté dans la salle de classe, repéra le gilet d’Awa. Resté accroché dans le faux-plafond, il était tout déchiré Maxime eut la chair de poule et se tourna vers Lucas. Le plafond, c’était sa cachette pendant la partie de cache cache. Alors Maxime demanda à Lucas s’il n’avait pas vu Awa, par hasard.

De son côté, Bady venait de se rendre compte que Yanis, l’autre disparu, avait sur lui son portable. Bady l’appela donc mais ça ne répondait pas.
Alicia lui dit que peut-être Yanis avait perdu son téléphone.

Maintenant tout le monde avait peur, les enfants se tenaient dans les bras les uns les autres.
C’est alors qu’Anaïs dit :
 Ecoutez !
On entendait cette fois des pas dans les conduits d’aération ?!
Mais qu’est-ce qui se passait dans cette école ?

Ilyes, qui lui était devant l’école, crut voir une ombre. Une silhouette qui portait un sac, et le sac gigotait. D’autres aussi l’ont vue. On se mit à courir, vite, pour essayer de la rattraper, cette ombre. A cet instant, une camionnette démarra. Est-ce que la silhouette était montée dedans ? Enzo Tahemi se souvint d’un détail : la plaque d’immatriculation. C’était 037AV75.

Noémie , Lachoinna et Lucas Vita dirent alors qu’il fallait tous se rassembler pour voir qui n’était pas là. Tous les enfants avaient la chair de poule car il faisait un froid de canard. Ils voulaient aussi rentrer chez eux car ils avaient une faim de loup.
Il commençait à faire tard. Tout le monde rentra donc chez soi.

La nuit, beaucoup firent des cauchemars, souvent le même cauchemar ; ils se retrouvaient dans une salle de classe dont la porte était fermée ; puis ils sortaient dans les couloirs, il n’y avait plus personne, la directrice n’était plus là, les maîtresses, les parents, tout le monde avait disparu ; la cantine était vide. Des élèves disaient « ça fait peur ! », les autres souriaient : « Cool, on fait ce qu’on veut ! »

Le lendemain à l’école une nouvelle surprise les attendait.

Chapitre 3

A l’école, en effet, on entendit un « Boum » énorme. On est entré dans l’établissement mais on ne voyait rien ni personne. On s’est dispersé en six groupes. Le premier groupe est allé dans les deux cantines ; le deuxième groupe dans l’école maternelle ; le troisième au rez-de-chaussée ; le quatrième au premier étage ; le cinquième fouillait les alentours de l’école ; le dernier groupe se dirigeait vers le couloir interdit. Odeyssah resta devant la grille pour vérifier si la camionnette ne revenait pas. Tout à coup on entendit à nouveau un grand « Boum » !

Lucas Viera dit :
 C’est une farce ou quoi ?
Bady, qui voyait la vie en rose, ne se rendait pas du tout compte de ce qui se passait.
Inès,elle, avait chaud, à cause de la peur. Elle retira sa chemise. Shirley lui dit :
 Arrête de faire ton strip-tease, la situation est grave !

En entrant dans une classe, les élèves virent sur le tableau une lettre, comme une signature ; un M majuscule. Ils pensèrent alors à trois choses : premièrement à la Maîtresse, qui n’était pas là ; deuxièmement, à ce que voulait dire ce M ? Mort ? Monstre ? Maîtresse ? Meurtre ? Troisièmement, ils pensèrent bien sûr à Yanis et Awa.

Affaf de son côté cherchait aussi le sens de M ; Maman ? Marie ? Maxime ? Mélanie ?
 Qui est Mélanie ? Lui demanda-t-on.
Josépha répondit que c’était la nouvelle.

Cette lettre, ce M majuscule, faisait peur ; à Bady ; à Enzo T.
Dehors, il se mit à pleuvoir des cordes. Au même moment, la maîtresse revint. Elle dit qu’elle était chez le dentiste. Les enfants se demandaient si elle ne cachait pas quelque chose.

Apprenant que des élèves s’étaient rendus dans le couloir interdit, elle dit : « Punition générale ! »
Une fois la punition faite, tout le monde se retrouva en récréation, en criant : Yes !
La maîtresse alla prendre un café tout en se demandant qui était copain, ou copine, de qui ? Est-ce que Inès se reconfortait dans les bras d’Enzo ? Ou Inès et Bilel ? Ou Alicia et Yonazem ? Ou encore Alicia avec Lucas Vita ?

James, qui avait la chair de poule, se rassurait en répétant des expressions apprises en classe : « Quand les poules auront des dents », ou bien « N’oublions pas que le silence est d’or et la parole est d’argent » ou encore « Il faut prendre le taureau par les cornes ».

Un peu plus tard, Emilie trouva dans les toilettes des filles un téléphone où l’on pouvait voir une photo d’Awa et de Yanis, celui-ci avait un cocard, et ils semblaient ligottés. Emilie courut montrer le téléphone à la maîtresse. Celle-ci prit l’appareil, regarda la photo puis tenta d’appeler les pompiers mais personne ne répondit. Affaf se demandait si elle avait composé le bon numéro.

A ce moment arriva Maxime qui dit :
« J’étais parti dehors pour chercher Awa et Yanis quand j’ai vu une camionnette blanche se diriger vers moi. Je suis tombé dans les pommes, je ne me souviens plus de rien d’autre ».
 Les amis, oui, la camionnette blanche est là, ajouta Odeyssah.
 C’est bon, répondit Enzo, mais tu es sûre que ce n’est pas la camionnette de la cantine, celle qui apporte à manger ?

Mais quelqu’un avait noté le numéro d’immatriculation.
 Oui, je la reconnais, réagit Odeyssah, c’est bien la camionnette de l’autre fois.
Tout le monde, alors, vint rejoindre les enfants dans la cour. Enzo lui aussi reconnut la plaque.
 Oui, t’as raison, dit à son tour Nicolas.

Un homme sortit de la camionnette, les enfants se cachèrent. L’homme s’étant éloigné, ils fouillèrent le véhicule. Mais il n’y avait rien. C’était sans doute une fausse piste.

C’est alors que Anaïs, James, Emilie, Lachoinna et Bilel regardèrent les traces de pneu. On décida de les suivre. Elles menaient à une cabane. Mais personne ne semblait avoir le courage de s’en approcher. Heureusement qu’il y avait Bilel et James. Ces deux-là ouvrirent la porte. Et alors...
Chapitre 4

Alors...Bilel cria et referma tout de suite la porte.
 Qu’est-ce que tu as vu ? Lui demanda James.
 Rien, j’avais trop peur !
 Trouillard, répondit l’autre.
A son tour il ouvrit la porte mais fit un malaise !

En fait les deux garçons eurent la peur de leur vie en découvrant qu’il n’y avait rien. Il n’y avait rien à voir car tout était noir.
Ou plutôt si : par terre, il y avait une lettre. Sur cette lettre était écrit en lettres majuscules : « AU ».

Juste à ce moment là, James vit une personne qui se dirigeait vers la cabane.
 Cachons nous ! Dit-il.
L’homme entra dans la cabane, ne vit rien, repartit.

Plus tard, tout le groupe arrivèrent dans la cabane, suivant Bilel et James comme des moutons de Panurge.

Ils se comptèrent pour vérifier qu’il ne manquait personne. Puis ils se demandèrent ce que voulait bien dire l’inscription sur la lettre. : AU. C’est Noémie qui trouva : c’était le début de AU SECOURS ! Et Enzo M. remarqua que c’était l’écritude de Yannis.

Au secours ! C’était donc Yannis et Awa qui les appelaient à l’aide. A ce moment là, Yonazem, Lisa, Odeyssah et Shirley entendirent... un raclement de gorge. Tout le monde sursauta. Ils virent une trappe secrète, le bruit de gorge venait d’en dessous. Ils essayèrent d’ouvrir mais il y avait un code. Marie dit que le code, ce pouvait être la lettre M. Elle tapa M, la trappe s’ouvrit.

On décida d’entrer dans ce passage. Comme il était étroit et petit, n’entrèrent que quatre personnes : Enzo M., Josepha, James et Noémie. Tout le monde avait la chair de poule. Enzo perdit ses lunettes, et sans elles il ne voyait plus rien car il était myope comme une taupe.

Il y avait un tunnel. Ils se dirigèrent vers le bruit de raclement de gorge. Dix minutes plus tard, ils tombèrent sur Awa et Yannis. Ils étaient attachés, on les détacha.

Emily était particulièrement contente de voir Yannis car elle était secrètement amoureuse de lui.

 Enfin de l’air frais ! Dit Awa, une fois dehors.
 Oui, l’air frais fait du bien ! Ajoutta Yannis.

Tout le monde retourna à l’école, les plus courageux devant, Lucas Viéra, Affaf, Shirley, Alicia, Lachoina, Josépha, Nicolas, Ilyes ; un moment Lachoina chuta et se fit mal au genou ; suivaient Lucas Vita, Marie, Lili, Odeyssah, Emily, Enzo, Bilel, etc.
A l’école, les élèves trouvèrent la directrice en pleurs qui n’arrêtait pas de dire : « Je hais le monde entier mais surtout les enfants ! ».
Tous posèrent à Awa et Yannis la même question : mais où étiez-vous ? Pourquoi avez vous disparu ?
 On voulait vous faire une blague, dit Awa. On s’était caché dans une camionnette mais voilà qu’elle s’est mise à rouler. Des gens étaient au volant, ils nous ont découverts, c’était des voleurs. Ils nous ont demandé ce qu’on faisait là ! On a dit qu’on jouait à cache-cache mais ils ne nous ont pas cru. Du coup ils nous ont frappé, ligoté et mis dans la trappe de la cabane.

Plus tard, la police arriva avec de bonnes nouvelles : les voleurs avaient été arrêtés ! Inès, contente que l’histoire se termine bien, embrassa Bilel, lequel devint tout rouge comme une tomate. De’autres couples se formèrent mais ceci, c’est une autre histoire !
La maîtresse a disparu

Chapitre 1

Mais où est passée la maîtresse ? Se demandent Tom et Léa. Ils ont posé la question aux autres maîtresses ; l’une d’elles l’a vue en salle des maîtres. Les deux enfants vont voir. Mais elle n’y est pas. Ils interrogent les autres élèves. Chloé dit l’avoir vue en train de chercher ses clés.
La sonnerie de l’école retentit. Il est 8h52. La directrice appelle la classe de Mlle L. et annonce une mauvaise nouvelle :
 Les enfants, les enfants, votre maîtresse a disparu !
Alors que quelques élèves semblent contents que la maîtresse ne soit pas là, car ils peuvent rentrer chez eux, Tom et Léa, qui sont de très bons amis, se posent plein de questions et ils décident de mener l’enquête.
Léa est brune, grande, calme, gentille aussi . Elle a 10 ans, pèse 38 kilos. Tom est petit, blond, sportif, c’est un amateur de foot. Il aime jouer à la PS4 (nouvelle console) Fifa 14.

Que faire ? Visiter toutes les classes ? Aller chez la maîtresse, directement ?

Pendant ce temps, Kilian, pourtant le grand perturbateur de la classe, somnole. Il rêve qu’il est en classe de neige, qu’on les laisse dormir jusque 13 heure ; résultat : ils ratent une séance de ski.Il imagine Mme Sapin qui cherche Mme Disco qui elle même cherche Mme Boule à facettes. Kilian rêve maintenant qu’il est animateur, qu’il utilise un télécabine, descend une piste ; puis on lui propose un gaspacho bien chaud. Il se réveille ; il est tout seul en classe, tous les autres sont partis.

Pendant ce temps là, Tom et Léa continuent leur enquête. Quelqu’un aurait vue la maîtresse au supemarché ; une autre dit qu’elle serait chez l’opticien parce qu’elle aurait perdu une lentille au hand ball ; un autre parle de kidnapping ; une élève assure qu’elle accompagnait son fils au foot.
 Léa ?
 Oui, Tom.
 Allons voir au foot, ils ont entrainement aujourd’hui.

Ils se rendent au stade ; sur le chemin, ils croisent Kevin qui pleure parce qu’il a perdu sa copine, Laytouny.
Au stade, personne. Juste le chien du boucher.
Ils se rendent à la ferme d’Ayau ; dans la salle de cinéma, on est en train de projeter un film. Il paraît que la maitresse était là, serait allée aux toilettes, n’en serait pas revenue. Mais ça ne donne rien.

Ils vont alors chez la maîtresse. Auncune trace d’elle mais chez elle, c’est le bazar. Des vêtements sont déchirés, des meubles cassés, de la nourriture est par terre. Qu’est-ce qui a bien pu se passer ?
C’est alors qu’ils trouvent son portable, le portable de la maîtresse disparue.

Chapitre 2

Quel est donc le message qu’ils lisent sur le portable ?
Il y a en fait plusieurs messages. Par exemple un message codé qui dit « les requins dévorent les baleines ».
 Qu’est-ce que ça veut dire ? demande Léa.
 On avait fait une sortie à l’Aquarium, répond Tom ; il y avait quelqu’un qui s’appelait Requin.
 Oui, je le connais, en vérité il s’appelle Bénis N’Koulou, il est très gentil. A mon avis, c’est une fausse piste.

Il y a aussi un message du mari qui dit : « Chérie chérie, n’oublie pas notre soirée, à tous les deux. Grrrrr ! »
 Je le trouve louche, ce mari, pas toi ? dit Tom.
 Il va souvent dans un bar que je connais, répond la fille ; allons voir.
Ils trouvent en effet le mari assis au bar à côté d’autres hommes louches.
Mais il est trop tard, et plus possible de mener encore l’enquête, les enfants doivent rentrer chez eux.

Le lendemain matin, ils n’avaient pas école. Ils se retrouvent au parc de la poste puis retournent au bar, demandent au barman qui étaient ces gens assis avec M. L. ; il leur répond qu’il ne sait rien. Les enfants repartent. Et consultent à nouveau le portable de la disparue.

Il y a là d’autres messages qui fixent des rendez-vous à la maîtresse.
Les enfants s’imaginent déjà les pires choses, par exemple qu’ils vont tomber sur une bombonne de gaz lacrymogène. Ou un kidnappeur inconnu qui va demander 10 000 euros de rançon !
Ou alors qu’on va leur fixer un rendez-vous au stade de France ; or ils n’ont pas le droit d’aller jusque là-bas.

Un message semble très intéressant. Il dit simplement : « Rendez-vous au parc à 10h. Sur le banc du parc, il y aura un paquet » Le numéro d’appel est masqué.
Tom et Léa se rendent au parc. Le banc est là, la boîte aussi, vide. Les enfants se demandent ce qu’il pouvait y avoir dedans.
 J’ai déjà vu cette boîte, dit Léa. Sur le bureau de la maîtresse. Il y avait l’argent pour les sorties au parc de Disney.

Puis au sol, ils trouvent un indice : une bague de fiançailles. Celle de la maîtresse. Un peu plus loin, une chaussure. Plus loin encore, des empreintes, qui vont vers le zoo.
Au zoo, la gardienne s’appelle Courtejambe, et elle a vraiment de courtes jambes.
Les enfants repèrent le gilet de la maîtresse…dans la cage aux lions !
 Qui l’a jeté là ? demande Tom.
 Le voleur peut-être.

Soudain ils entendent démarrer une voiture ; ils sont sûrs que c’est celle du voleur, ou du kidnappeur. Ils ne réussissent pas à l’arrêter. Mais ils relèvent le numéro d’immatriculation. Avec ce numéro, ils découvrent l’adresse, et le numéro de téléphone du propriétaire. Ils l’appellent, l’autre décroche, ne dit rien.
Mais grâce au GPS, les enfants découvrent que la voiture est dans une usine désaffectée, à Roissy.
Chapitre 3

Devant l’usine désaffectée se tient Mr Bachir, un voisin de Léa.
« Je sais tout ce qui arrive à Roissy-en-Brie ! » dit toujours ce vieux monsieur.
Les enfants s’approchent de lui.
 Qu’est-ce que vous faites là, bande de gosses ? Dit-il.
 On cherche quelque chose ! Répondent Tom et Léa.
 Et quoi donc ?
 Notre chien, Boubouski, on l’a perdu.
 Ah, ces gosses, ils oublient toujours leurs affaires.
 Non, en fait, reprend Tom, on va aller à Micromania pour trouver des pack Fifa...
 Mais pourquoi vous changez de sujet ? S’étonne le vieil homme.

Finalement, les enfants lui demandent ce qui se passe dans cette usine désaffectée.
 Du trafic, dit-il, un vrai trafic de diamants !
Alors le vieux monsieur racontre qu’il voit passer des hommes masqués, des voitures, des gens qui ont des rendez-vous et qui se donnent des enveloppes ( avec beaucoup d’argent ?), des gens qui ont de longues conversations, qu’il écoute mais ne comprend pas.

 Attention ! Dit-il. Il y a des chiens ; ils dorment. Il ne faut surtout pas les réveiller. S’ils se réveillent, vous allez vous faire mordre !

Les enfants entrent dans l’usine et tout à coup, les chiens se réveillent ! Tom et Léa courent. Ils trouvent une issue de secours qui les conduit sur le toit de l’usine. Puis ils vont pouvoir descendre à l’aide d’une corde. Léa dit :
 Merci, notre maîtresse de CM1, ça nous a servi à quelque chose d’avoir fait de l’escalade l’année dernière !

Ils rentrent pour manger, et vont à KFC.
 On va manger du poulet ? Demande Tom.
 Oui, réagit Léa.
Au restaurant, il y a un aquarium, et au fond de l’aquarium, au milieu des poissons, il y a des clés de voiture ! Mais les enfants n’y font pas attention.

Puis ils continuent leurs recherches.
Ils croisent le mari de la maîtresse. Quelqu’un l’a appelé et lui a demandé ...200 000 euros !
« C’est 200 000 euros sinon tu ne reverras plus ta femme ! » aurait dit l’autre.
Lui s’inquiète, sa femme lui manque, elle manque aussi à ses enfants.
« Et puis comment trouver 200 000 euros ? C’est impossible ! »
Il est allé à la banque mais quand il a ouvert son compte, il n’y avait plus rien. 0 euros ! On lui avait tout pris.

Plus tard, les enfants voient quelqu’un qui court, le voleur ! Ils lui courent après, l’arrêtent ; mais c’est Monsieur Gymnastique. Il explique à Léa et à Tom qu’il fait son footing ! Fausse piste !
Plus tard, devant une maison, une porte se referme soudain, claque. Ils courent voir. Mais fausse piste encore, c’était le vent.

Un moment, Tom perd son portable ; il demande à Léa de le faire sonner avec le sien. Elle appelle, il entend une sonnerie, pas très loin ; il récupère son appareil.
C’est en arrivant devant la bibliothèque, il est 16h15, qu’ils la voient : la maîtresse ! Ils se cachent, la suivent, se rapprochent. Mais ils découvrent alors que ce n’est pas la maîtresse, c’est sa sœur jumelle. Elle a le même visage mais elle, sur sa joue droite, elle a un grain de beauté.

Les enfants l’interrogent sur sa sœur, lui demandent si elle veut bien les aider ; c’est alors que la dame dit :
 Ma sœur, votre maîtresse, elle a un secret !
Chapitre 4

Mais quel était ce secret ?
Léa se dit que la maîtresse avait perdu tout son argent au loto, qu’elle avait volé le tableau de la Joconde et l’avait revendu 200 000 euros, juste la copie, pas l’original !

Pour Tom, le secret, c’est plutôt le directeur de l’école, monsieur V., celui qui est toujours au bar et qui fume des cigarettes : il aurait enlevé la maîtresse pour de l’argent et la garderait, ligotée, dans le coffre de sa voiture. On entendrait d’ailleurs ses gémissements !

Léa ajoute une autre idée : et si c’était le mari, le coupable ? Il a su que sa femme avait gagné au loto, était aussitôt partie en vacances et à son retour, dès laéroport, il lui aurait sauté dessus. Par jalousie. Allons le questionner de A à Z !

Tom insiste : la maîtresse en fait voulait partir au Cambodge, elle en avait toujours rêvé, et puis elle en avait assez de son mari et de ses enfants !

Léa se demande si ce n’est pas Jean Dujardin, un ami riche de la maîtresse, qui habite 80 avenue Chamberlin, le coupable !

Tom se dit alors que peut-être, la maîtresse n’avait jamais eu de sœur jumelle, c’était elle qui s’était déguisée pour fuir les voleurs qui en voulaient à son argent...

Mais la sœur jumelle de la maîtresse reprend alors la parole pour dire :
« C’est rien de tout ça. Le secret de ma sœur, c’est qu’elle a un double métier. Elle est maîtresse mais elle travaille aussi pour l’armée française.
Tom et Léa sont choqués mais ils comprennent pourquoi il y avait tant de fausses pistes !
« Ma sœur fait partie de l’équipe spéciale qui protège la coupe du monde au Brésil !
Tom et Léa sont encore plus choqués.

Alors ils regardent la télé, TF1 et ils voient la maîtresse à Rio-de-Janeiro ! Ils savaient que la maîtresse aimait bien le foot ! Ils apprennent qu’elle surveillait le match France-Honduras que la France a gagné : 3/0. Puis le match France-Suisse, encore gagné par la France, 5/2 : deux buts de Benzema, deux de Matuoli, 1 de Moussa Sissokho !

On annonce aussi que bientôt les parents de Tom et de Léa vont se marier ; que la maîtresse va retrouver sa famille. Bref, tout est bien qui finit bien ; la vie reprend son cours.

FIN
SAPINS
Le mystère de la cyclo-rando

Chapitre 1

La cyclo-rando avait bien commencé puis tout a basculé.
C’était un jour d’été. Les enfants pédalaient et les heures passaient tout doucement sous un soleil brulant. Ils arrivèrent dans la ville où ils devaient s’arrêter. Le gymnase de Saint Nicolas était magnifique. Les enfants posèrent les vélos dehors. Les classes se rendirent à la cantine d’une école proche , l’école Delacroix, pour manger. Au menu, spaghettis à la bolognaise.
Le soir tout les passa bien. des élèves avaient prévu de jouer une pièce de théâtre devant toutes les classes. Tout à coup, en plein spectacle, la lumière s’est éteinte. Puis tout se ralluma. Tout le monde était là, apparemment.

Ensuite les élèves déballèrent leur duvet. Il n’y avait plus aucun bruit dans le gymnase. Enfin presque. Car des enfants bavardaient, parlaient de leur personnalité :
 Moi, dit Léa, je suis une grande guitariste, j’adore mes amis.
 Moi, dit Gaspard, je suis un grand tennisman et j’adore les Hamburgers.
 Moi, dit Manon, je suis une grande dessinatrice et j’adore les manèges à sensation.
 Moi, dit Yannis, je suis timide mais je fais comme superman. Mais chut ! C’est un secret !
Puis ils s’endormirent.
Guillian dormait comme un bébé avec son gros nounours.

Cette nuit-là, Cassandra fit un cauchemar. Elle rêvait d’un monsieur avec un couteau qui voulait la kidnapper. Il était lui aussi à vélo, derrière elle ; il y avait cinq vélos entre eux. Elle voulait aller plus vite, plus vite mais elle se fatiguait, l’homme allait la rattraper. Il allait la saisir, la jeter dans un camion. Affolée, Cassandra se réveilla.

Non loin d’elle, elle vit Jules qui dormait en bougeant beaucoup. Jules, dix ans, petit, mince, timide rêvait à la rando. Au début, il était prêt pour une journée de dur labeur ; mais plus tard son vélo creva. Il tomba. Sa voisine Léa lui demanda si tout allait bien. Mais il avait mal ; un adulte arriva, lui dit qu’il s’était fait une fracture multiple, qu’il ne pourrait plus faire de vélo. »Nooooon ! » hurla Jules et il se réveilla, lui aussi.

Une autre personne ne dormait pas vraiment : Ugo. Il tournait dans son lit. Ugo, 11 ans, grand garçon, était très bon en vélo. Déjà pendant la randonnée, il sentait qu’il se passait quelque chose d’anormal mais quoi , Il n’avait rien dit.
A présent, il était réveillé, alors il décida de faire un tour dehors. D’autant qu’il avait entendu du bruit du côté des vélos. Il se disait que son imagination lui jouait des tours.

A six heures du matin, Alexis, le meilleur ami d’Ugo, se réveilla et vit tout de suite que son copain n’était plus dans son duvet.
La maîtresse, d’habitude, dit le matin « Les enfants, il faut partir ! On a encore une grosse journée ! » ; mais là, elle alla plutôt demander à Alexis :
 Alexis, t’as pas vu Ugo ?
 Non, je l’ai pas vu.

Mais à terre, près de l’entrée du gymnase, il y avait la chaine que Ugo gardait toujours à son cou.

Comme si cela ne suffisait pas, voici un élève, Yacine, qui se mit à crier, à pleurer. Un adulte arriva et lui dit :
 Que se passe-t-il ?
 Maîtresse, maîtresse, mon vélo a disparu !
 Quoi ,
 Il a disparu, je vous le dis…
Aussitôt se réunirent les parents accompagnateurs et les professeurs. Pour parler. Vingt minutes plus tard un adulte confirma les mauvaises nouvelles. L’élève Ugo avait disparu tout comme le vélo de Yacine.
« Ne vous inquiétez pas, ajouta l’adulte, on va régler le problème. »

En attendant, quel mystère ! Où était Ugo ? Où était le vélo ?
Chapitre 2

La deuxième journée, tout le monde était inquiet pour Ugo et pour le vélo de Yacine. Tous les enfants étaient chamboulés mais tout le monde essayait d’oublier cette horrible histoire.
Après vingt minutes de réflexion, la maîtresse demanda aux élèves de préparer leurs affaires et de les mettre dans le camion. Puis on alla prendre le petit déjeuner.
A ce moment là, tout le monde était calme. Quelqu’un trouva un portable abandonné, on se dit que c’était celui du voleur ; on appela la police municipale de la ville la plu proche. Malheureusement, le numéro de la police ne répondit pas.

Après la cantine, Yacine et Cassandra étaient près du camion et ils imaginaient ce qui avait pu se passer. Il y avait plusieurs pistes.
 Le coupable, dit Cassandra, c’est peut-être quelqu’un qui faisait de la rando-cyclo quand il était petit, que tout le monde embêtait alors, tout le monde essayait de casser son vélo, alors il a décidé de se venger.
 Mouais, dit Yacine. Moi je pense que c’est un scientifique qui a fait le coup ! Il a installé quelque chose sur la pédale, un pisteur, il veut nous tester, nous prendre pour des cobayes.
 Je sais pas, réagit Cassandra. Imagine que le chauffeur du camion soit un homme étrange, costume noir, cagoule blanche, genre Marvin Ultra-bright ; et il serait venu pour saboter le 29e édition de la rando-cyclo parce que dans son enfance, il s’était grièvement blessé en vélo et il ne voulait pas cela se reproduise, aujourd’hui, pour un autre enfant...
 Autre piste, dit Yacine. Dans cette ville il y a un musée du vélo. Imagine que dans ce musée il y a un ordinateur ; sur l’écran, il y a un message ; et ce message dit « On a réussi à enlever un enfant ; les journaux vont en parler ; c’est bon pour notre musée ; on va devenir milliardaire !

Mais Cassandra ne croyait pas du tout à cette nouvelle piste. Elle regardait passer Emma qui disait à Axel :
 Bin, t’étais où, mon petit chou ?!

 Autre piste, ajouta Cassandra : on trouverait au sol une bague , la bague du voleur ; on demanderait à tout le monde à qui elle pouvait appartenir ; quelqu’un dirait que c’était la bague du père de Léa ; et aussitôt Léa réagirait : « Mais qu’est ce que mon père vient faire dans cette histoire ? En plus ça peut pas être lui, il est en vacances à Londres ! »
Yacine continuait d’inventer des pistes incroyables, il imaginait qu’on avait fait boire à Ugo, qui avait soif, du somnifère, mis dans sa bouteille ; et il s’était bien sûr endormi. Il pensait aussi qu’on aurait pu ouvrir la valise de Ugo et y trouver un pistolet ?!

Pendant ce temps là, le groupe d’Emma B, qui avait pourtant l’habitude de se mêler de tout, cette fois n’avait pas du tout envie de s’occuper de l’affaire.
Le groupe de Léa et Gaspard menait une petite enquête sur la chaîne de Ugo. Il y avait des traces de rouge sur l’objet. Du sang ?
 Non du ketchup, dit Gaspard qui venait de goûter, du ketchup avec une pointe de piment d’espelette !
Et comme les autres ne voulaient pas le croire, et pensaient qu’il se trompait, il ajouta :
 Quoi ? Moi me tromper ? Non non, impossible, avec tous les hamburgers que j’ai mangé dans ma vie, impossible de me tromper.
Tout le monde rit sauf Océane, dont on disait qu’elle était amoureuse de Ugo.

Un moment, la maîtresse appela les élèves :
 Allez, tout le monde, on y va !

Alors chacun alla chercher son vélo, enfila son casque et en route jusqu’au prochain gymnase.

Mais, le chauffeur qui conduisait le camion ne faisait pas partie de la rando-cyclo !

Chapitre 3

Qui était cet intrus ?
Avant de partir, Léa et Gaspard avaient dit à Yacine :
 Toi, tu vas passer ta journée dans le camion.
Yacine était d’accord, il se disait : « Comme ça, j’aurais pas à faire les montées ! »

Le groupe de randonneurs partit, donc. Il faisait très chaud. Ils visitèrent la ville de Moret-sur-Loing. Il y avait là un musée du vélo. La maîtresse avait prévu de le visiter pour expliquer le fonctionnement des vélos. Pendant la visite, Axel découvrit une porte entre-ouverte ; il décida d’y entrer et tout de suite s’écria :
 Mais... mais ce vélo, il me fait penser à celui de Yacine.
 Mais non, ne dites pas n’importe quoi, s’énerva le directeur du musée.
 Mais si, mais si, moi je dis que c’est le vélo de Yacine.

Axel pensa que le bonhomme pouvait être le coupable mais toute la classe était déjà partie, il les rejoignit.
En chemin, Yannis et Manon découvrirent une chaussure. De Ugo. Il manquait un lacet.
 Est-ce qu’il se serait pendu ? Demanda Yannis.
 Mais non, ne dis donc pas n’importe quoi !Ugo peut faire des choses bizarres mais pas des choses comme ça, dit Manon.
 Oui, c’est vrai. Bon, allons voir Léa et Gaspard, ils vont nous donner leur avis sur cette chaussure.

Le groupe des randonneurs étaient arrivés au gymnase. Vers l’arrivée au gymnase, il y eut entre les coureurs une longue course poursuite endiablée. La journée s’était plutôt bien passée sauf qu’un dérailleur d’un vélo s’était cassé, saboté.

Au gymnase, on déposa les affaires, on alla déjeuner. Pendant le repas, Thuy-An, une amie de Manon et de Léa, trouva une limace dans sa salade ; elle cria :
 Au secours ! Il y a une limace dans ma salade.
Manon dit :
 Mais c’est rien, elle est mignonne, ta limace ; tiens, je vais l’appeler Pupuce !
Tout le monde éclata de rire.
Les élèves retournèrent dans le gymnase, installèrent leur matelas, se couchèrent dans les sacs de couchage. Mais personne n’arrivait à s’endormir ; tout le monde avait un peu peur de disparaître comme Ugo. Et Cassandra ne cessait de répéter : Catastrophe ! Catastrophe !

Yacine, de son côté, avait passé toute la journée dans le camion. Les choses avaient mal commencé. En début de matinée, les randonneurs avaient attaqué une longue montée et la route tournait un moment sur la droite ; au lieu de les suivre, le camion alla tout droit ! Yacine se demanda pourquoi.
« Qu’est-ce que vous faites ? dit-il, vous êtes devenu fou ?
Le garçon, qui déjà avait des doutes sur ce chauffeur, à présent était persuadé que l’autre ne faisait pas partie de l’équipe de la rando.
 Petit, t’as intérêt à te taire, OK ?
 Mais, mais, ajouta Yacine.
 Je t’ai dit de te taire !

Le garçon se disait : « Ce chauffeur a vraiment l’air malsain ! ». L’autre portait une casquette noire, des lunettes de soleil et sa veste noire elle aussi avait le col qui remontait jusqu’au menton. Bref on ne voyait presque pas son visage.Un peu plus tard, Yacine osa lui poser des questions :
 Qui êtes-vous ?
L’autre ne répondit pas.
 Allo, y a quelqu’un là dedans ? Insista le garçon.
 Tais-toi, sinon je te jette par la fenêtre !
Yacine cria :
 Au secours, le chauffeur veut me jeter par la fenêtre !
Mais personne ne l’entendait.

Un peu plus tard, le chauffeur se mit soudain à chanter :
 Ahh tsi go ounia mamagui tybaba...
Yacine reconnut la chanson.
Puis, il mit la radio, il y avait du zouk. Yacine demanda au chauffeur de mettre plus fort, l’autre dit « oui ». Puis il ajouta :
 Je suis un des parents qui accompagnent la rando.
Ça semblait être un mensonge.
 Pourtant vous avez l’air mystérieux !
 Comment ça ?
 Quand on vous pose des questions, vous avez du mal à répondre.
 Tu peux me tutoyer, dit soudain le chauffeur.
 D’accord.
 Qu’est ce que tu veux savoir ?
 Dis moi par exemple le code couleur des vélos de la classe de Mme Bréda ?
L’autre hésita puis dit :
 Jaune et rouge.
 Autre question, continuait Yacine : le code des parents pour la classe de Mme Bréda ?
 Euh...ha oui, EMD !

En fait, Yacine avait piégé le chauffeur. Le code couleur était le jaune et vert ; et le code des parents était REB 77.

Mais qui était cet intrus ? Yacine resta choqué, il avait peur que le type le conduise n’importe où. En même temps, l’homme était sûrement très intelligent, il devait avoir un métier très sérieux.
Et c’est alors qu’il avoua :
 Je suis un inspecteur de police.

Chapitre 4

C’était le dernier jour de la cyclo-rando.

Yacine avait rêvé toute la nuit qu’on voulait le faire remonter dans le camion.
« Oh, non, j’en ai marre, disait-il, je veux pas y retourner encore une fois, je n’ai pas envie de finir ma vie dans un camion. » Finalement, il acceptait de le faire parce que Yannis lui donnait des bonbons ! Mais les bonbons étaient drogués et il se retrouvait à son tour ficelé à l’arrière de la camionnette.

Maxime lui rêva d’une cabane ; la maîtresse avait interdit d’y entrer mais il y entra et trouva Hugo ! Alors tout le monde se précipita vers la cabane et se mit à chanter : Y a de la joie, bonjour bonjour les hirondelles, y a de la joie…

Gaspard fit aussi un cauchemar où il volait les clés du camion, qui étaient restées sur le contact…, il mettait ces clés dans sa poche, attendait que le chauffeur tourne le dos et courait rejoindre ses amis.

Au réveil, tout le monde avait mal dormi et s’inquiétait pour Hugo.
Emma répétait :
 Mais où est-il parti ? où il est parti ?
 Mais arrête de dire ça, on ne sait pas où il est ! répondit une de ses copines.

Après le petit déjeuner, la maîtresse compta les élèves : 25 élèves. Elle cria : « Ouf ! » Il n’y avait pas d’autre disparu, il ne manquait que Hugo.

Ce jour-là, on devait faire 71 kilomètres. Mais la maîtresse dit :
 Je comprends tout, maintenant, on retourne au musée du vélo. C’est là que Axel a vu des preuves.

Sur le chemin, Léa et Gaspard s’étaient mis parmi les derniers randonneurs et regardaient sans cesse si le camion les suivait bien.

Au musée, ils tombèrent sur le directeur.
 Que me vaut le plaisir de vous revoir ? demanda-t-il de son air suspect.
 Je viens pour le vélo volé de Yacine ; je viens aussi pour Hugo qui est sûrement au même endroit.
 Que racontez vous ?
 Ne faites pas l’ignorant ! Je vous arrête, dit le policier.

L’autre commença à reculer de trois pas puis prit la fuite. Une course poursuite commença. Le directeur courait à toutes jambes. Mais il glissa et tomba la tête la première dans un plat de nouilles.
 Ouille, ouille, ouille, c’est chaud, dit-il.
L’inspecteur l’arrêta, lui passa les menottes.

Pendant ce temps Cassandra qui avait envie d’aller aux toilettes demanda à l’accueil :
 Où sont les toilettes ?
 Prenez les escaliers, c’est au premier étage, vous verrez.
 D’accord, merci.

Au premier étage, elle tomba sur deux portes. Elle en ouvrit une. Il y avait là une grosse valise fermée avec deux cadenas. Et à terre une paire de clefs suspectes. Elle s’approcha, vit des trous dans la valise. Intriguée, elle essaya d’ouvrir la valise avec les clés et, comme par hasard, elle réussit .

A l’intérieur, elle vit Hugo, desséché, endormi par des somnifères puissants, du scotch sur la bouche. Alexandra, intelligente, lui mit des claques, Hugo se réveilla petit à petit. Il avait l’air choqué.

 Hugo, comment vas-tu ?
 Mmmmmm…

La jeune fille lui enleva le scotch.
 Aïii, cria le garçon, tu viens de m’enlever mes belles moustaches ! J’ai faim ! J’ai soif ! Et je sens mauvais !

Elle le détacha et il s’appuya sur Cassandra pour descendre l’escalier. La maîtresse les vit. Elle dit à Cassandra :
 Bravo, tu es une héroïne, tu as sauvé ton camarade de classe, tu passeras sans problème en 6è !

Puis elle demanda au garçon :
 Mais où étais-tu passé ?Qu’est-ce qui est arrivé ?

Il raconta.
 Un soir, comme je n’arrivais pas à dormir, je suis sorti du gymnase ; une personne mal-intentionnée m’a surpris et conduit ici, où je me suis retrouvé dans une valise ! Je pouvais toujours crier de toutes mes forces, personne ne m’entendait.

De son côté, l’inspecteur de police s’aperçut vite que, sur le vélo volé, ce n’était pas les empreintes du directeur que l’on retrouvait. Celui-ci avoua que le vrai patron s’appelait Jordan. Jordan n’habitait pas loin du musée.
 Allons y ! dit le policier à Yacine.

Chez ce Jordan, il y eut une courte bagarre.
 Attention derrière vous ! cria Yacine.
 L’inspecteur eut un bon réflexe et donna un coup de poing dans la tête de Jordan, et l’arrêta.

La maîtresse félicita les enfants et pour fêter ça, elle dit :
 Bon, des bonbons pour tout le monde et une boum ce soir !
 Oh non, encore des bonbons, dit Yacine.

Ensuite, tout le monde reprit le car, direction Roissy. Tout le monde était sain et sauf.
 Cette rando cyclo se termine super bien, dit Manon.
 J’ai adoré la boum, ajouta Léa.
 Moi, j’ai découvert que j’aimais une personne mais chut ! je n’en dirai pas plus, dit Yannis.
 La rando-cyclo a prouvé que je pouvais me surpasser, déclara Gaspard.

A l’arrivée, les parents acclamèrent les enfants. La maîtresse dit :
 C’était vraiment une drôle de rando-cyclo !
Et Hugo ajouta :
 Content que tout ça soit fini, je vais pouvoir aller me doucher !

FIN



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