Markaris

Liquidations à la grecque

Ce polar s’ouvre sur une citation de Brecht (dans L’Opéra de quat’sous) : « Qui est le plus grand criminel : celui qui vole une banque ou celui qui en fonde une ? » Nous voilà mis en appétit. « Liquidations à la grecque » est un roman policier bien branché sur la vie, la crise, la corruption des uns, la souffrance des autres, dans la grande tradition (européenne) du néo-polar ( Montalban, Mankel, Daeninckx…).
On retrouve, décapités, aux quatre coins d’Athènes, l’ancien patron de la Banque de Grèce, un « expert » occidental genre FMI, un financier spécialiste en « recouvrement »… Manifestement, « on » en veut aux banques.
Et le tueur va finir par devenir un héros dans ce pays martyrisé par la finance et « les marchés ». Une enquête du commissaire Markaris, dont on pourra relire les dernières aventures : Journal de la nuit, Une défense béton, Le Che s’est suicidé.

Police/Points



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