Collette

Un vent de cendres

Malo, le grand frère, impulsif, et Camille, la sœur cadette, plus intello, vont faire les vendanges en Champagne. La petite communauté des vendangeurs se retrouve dans un domaine dirigé par un étrange duo, Octave et Andreas ; les deux sont mal remis d’un accident de la route (qui ouvre le roman) au cours duquel la jeune femme d’Andreas meurt. Octave, couturé de partout, marche avec une canne, sort peu, délègue tout à son gérant, Lubin ; quant à Andréas, il n’a plus jamais quitté sa chambre, passe son temps à peindre, l’accident justement.
L’histoire se passe sur une semaine, le temps des vendanges. Camille a la malchance de ressembler très fort à la jeune femme morte de l’accident ; ceci va agiter les deux patrons, Octave qui tente de la séduire, et Andréas qui tourne dans son atelier comme un ours en cage. Malo ne supporte pas cette cour à sa sœur. Malo disparaît.
Tout le monde dit qu’il ne se plaisait pas là, qu’il s’est sauvé ; sa sœur ne veut pas le croire ; il y a un mystère dans cette maison, dans ce domaine, pense-t-elle ; elle va tenter de comprendre ; et ce n’est pas forcément une bonne idée.
Des chapitres courts, une chute épouvantable comme on l’espérait.

Sandrine Collette est un nouveau nom dans le polar français ; elle s’est imposée l’an dernier avec un premier livre, « Des nœuds d’acier ». Le héros, Théo, sort de taule ; un violent, qui a une forte envie de changer d’air, se calmer, se reposer, se mettre au vert ; il prend la route et se retrouve au fin fond de forêts profondes (Le Jura ?). En randonnée, il tombe sur une maison déglinguée, et un papy, barbu, en salopette ; et là les vrais ennuis commencent.
On pense un peu à « Délivrance », le film de Borman.
La légereté

Denoel/Sueurs froides



Site réalisé par Scup | avec Spip | Espace privé | Editeur | Nous écrire