Minard

Céline Minard

Le dernier monde

Denoel

Attention : monument !

Un livre sidérant, épique, une hallucination poétique et surrealiste par
moments, réalisé par une trentenaire incroyablement cultivée,
incroyablement douée et surtout incroyablement libre.

Jaume Roiq Stevens est cosmonaute. Lorsqu’il revient sur terre, il
trouve une planète desertée par les hommes, une terre sans humain mais
où les animaux eux prospèrent.

Le livre vire à l’épopée, énorme. Stevens prend la tête d’armées
animales, se proclame leur roi et à la tête de 60 000 cochons à la
conquête de Pékin. On est dans la plus totale démesure. Nous voici en
Inde, en Afrique, en Amérique Latine. Un saut à Paris livrée aux plantes
et aux animaux finir en Australie dans un tête à tête avec un varan
après avoir traversé des partouzes animalières gigantesques ( une scène
de quinze pages à Pékin, notamment avec des pandas lubriques).

Au delà de l’anecdote, « Le dernier monde », derrière le pretexte de
l’anticipation, est un roman philosophique sur l’histoire de l’humanité,
sur le langage et son rapport au monde ; sur la mémoire des civilisations.

Le tout est raconté sur un mode hautement poétique, mobilisant toutes
les mythologies des pays traversés. C’est le livre de la saga humaine
disparue, un livre de fascination pour le règne animal.

L’auteur est une jeune trentenaire modeste, qui signale simplement
qu’elle a fait de la philo ! Son style est magnifique, son imaginaire
d’une incroyable vivacité, sa culture foisonnante. On a dit de cet
ouvrage que c’était « la grande surprise de l’année ».



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