Petitmangin

Ce qu’il faut de nuit

Le narrateur, cheminot, lorrain, engagé à gauche, élève seul ses deux fils, Fouss et Gillou. C’est un père attentif, aimant, présent. Il assure, comme on dit. Les enfants sont aimables, le trio est parfait. Jusqu’au moment où le géniteur s’aperçoit (des voisins lui font la remarque) que Fouss a de « drôles de potes ». Des gens d’extrême droite, polis, froids. Le père est sidéré puis fou de rage. « Comment vivre ensemble avec un facho sans se taper dessus ». Gillou parti suivre ses études à Paris, le père et l’aîné cohabitent dans un silence tendu. Un jour Fouss rentre éborgné, victime d’une baston. Puis les choses s’enchaînent, vite : nouvelle bagarre, drame, procès, prison.
Une histoire simple, prenante, « sublime et douloureuse » a dit un critique. Un style efficace. Un phrasé de l’Est lorrain. L’auteur, fils de cheminots, cadre à Air France, a adressé son texte à Pierre Fourniaud, de la Manufacture de livres, lequel, séduit, l’a illico édité.

La Manufacture de livres



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