Garnier

Pascal Garnier

Comment va la douleur ?

Zulma

La rencontre et la brève vie partagée de Simon, Simon Marechal,
préretraité cynique, qui a oeuvré toute sa vie dans « l’éradication des
nuisibles » et Bernard, jeune homme niais, gentil, limite crétin, un
garçon insupportablement bon. Un duo parfait pour aller à la
catastrophe. Surtout si l’on prècise que Simon est en fait tueur à gage,
que Bernard va lui servir quelques jours de chauffeur, le temps
d’expédier un dernier contrat. En chemin, ils croisent une jeune mère
pas si paumée que ça, un bébé qui traverse l’histoire avec toute
l’inconscience d’un bébé, une taxidermiste belge en mal d’amour, une
alcolo de haut vol, qui est la mère de Bernard, qui s’offre
d’interminables odyssées très arrosées ... dans sa cuisine ! En prime, –
l’histoire se passant essentiellement en Ardèche, pays de l’auteur, on
voit passer ici ou là un notable local du nom de Jean Ferrat...

Une histoire triste et drôle à la fois, un ton remarquable, une petite
musique mélancolique et légère en même temps ; on pense à Simenon, à
Tchekhov. Une écriture pleine d’images épatantes. Le proverbe en exergue
donne déjà la tonalité : « Même une pendule arrêtée donne l’heure exacte
deux fois par jour ».

Garnier est donc ardèchois ; il écrit aussi pour la jeunesse. Il a eu le
grand prix de l’humour noir en 2006 pour Flux.



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