Amette

Jacques-Pierre Amette

Le lac d’or

Albin Michel

Paris, le quartier chinois. Barbey enquête sur la mort d’une prostituée
qui avait été sa maîtresse. Ce flic, paumé, a connu un lent déclassement
au commissariat du 13e arrondissement. Il entretient une fausse
complicité avec son collègue Ferragus qui mène de fait les
investigations. Atmosphère poisseuse du quartier, avec le clan
intouchable des « birmans », l’étrange frangin qui nourrit des singes au
jardin des plantes, un couple suisse, les Winterfeld, lui banquier, sa
femme, Laura, « une grande bêcheuse nazie », un malien concierge du 41
rue Clisson, dit « le noir impuissant ». La 4 de couv parle de « la
sombre acuité » d’un Simenon.

Le précédent roman d’Amette, « La maitresse de Brecht », avait eu le
prix Goncourt. On était dans le Berlin détruit de 1948 ; le dramaturge
Bertold Brecht, de retour des USA où il avait fui les nazis, s’est vu
confier le Berliner Ensemble ; il dispose de moyens considérables mais
les autorités se méfient de cet homme prestigieux et la STASI l’espionne
par le biais de la jeune actrice Maria Eich qui devient sa maîtresse.
Amette use de ces trois portraits pour tisser son histoire dans un décor
extraordinaire de ruines, de coulisses de théâtre, de gravats, etc...

Amette a beaucoup écrit dans la « blanche » ou la « noire » ; il est
aussi un homme de théâtre.



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