Zimmer

Vairon

Zulma a vingt ans en 1909. Cette fille de la campagne arrive à Paris avec un tout petit enfant, dans plus totale misère. Elle se retrouve assez vite en contact avec les milieux anarchistes. Le roman d’une mouvance très influente alors dans le milieu syndical (et dont on accompagne les débats), un roman où l’on chante l’Internationale, un roman féministe où Helene Zimmer se montre très attentive au corps de la femme, à ses différentes épreuves (règles, accouchement, allaitement), aux efforts d’éducation populaire que les « anars » déployaient pour « la cause des femmes ».
Le style impressionne ; sobre, austère, sujet-verbe-complément ; on pense parfois à des didascalie, ces notes de metteur en scène de théâtre notamment pour donner les indications de jeu ; une écriture qui évite tout lyrisme, tout sentimentalisme, brute de décoffrage.
Le second roman de l’auteure

POL



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