Sondage, sept 2014

Les Français et le coût du capital

Fin mai, la CGT interrogeait l’opinion, via Harris interactive, sur la situation économique et le coûts du capital et du travail. Il en ressort que « le coût du capital » contribue plus fortement aux difficultés de l’économie, pour les Français, que le « coût du travail », un résultat remarquable quand on sait la violence de la propagande anti-travail depuis des années et le quasi silence médiatique sur les méfaits du capital.
Pour relancer la croissance, les Français, de l’ordre de 30 à 40%, estiment qu’il faudrait en priorité réduire les impôts des ménages ainsi que les cotisations salariales mais également les taxes et impôts des entreprises ainsi que les cotisations patronales. Mais très peu (entre 2 et 4% !) estiment qu’il faudrait revoir à la baisse le nombre d’emplois dans le privé et le public, les salaires et traitements ou encore les investissements.
8 Français sur 10 pensent que les efforts demandés pour rétablir l’économie sont injustement répartis. A leurs yeux, il serait plus efficace d’investir dans la recherche et développement, de plafonner les rémunérations des dirigeants et les dividendes des actionnaires, d’augmenter les salaires et le budget pour la formation professionnelle.

Gérard Streiff

Propositions de deux colonnes

Pour chacun de ces aspects, diriez-vous qu’il contribue fortement, un peu ou pas du tout, aujourd’hui, aux difficultés de l’économie française ?

Le « coût du capital » : dividendes versés aux actionnaires, intérêts des remboursements de crédits aux banques, etc :

Fortement:58%
Un peu:29%

soit un total de 87%

Pas du tout : 8%
NSPP : 5%

Le « coût du travail » : salaires et traitements, primes, cotisations patronales, frais de formation, etc

Fortement : 41%
Peu : 40%
Soit un total de 81%

Pas du tout : 14%
NSPP : 5%



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