Ferey

Zulu

« On peut dire ce qu’on veut du génie humain, à force de gratifier les
mâles dominants, les forts en fer, les mangeurs d’os, de laisser les
vainqueurs écrire l’histoire et les marchands s’emparer du vivant avec
une marge de quinze pour cent pour les actionnaires, le résultat n’est
pas bien marrant. »
Ainsi commence « Petit éloge de l’excès », un court
recueil de textes où l’auteur s’en prend à « la barbarie banalisée ».
Caryl Férey que le Parisien qualifiait récemment de « roi du polar »
s’est imposé en une demi-douzaine de romans, Haka, Utu, Zulu et Mapuche,
sans oublier les histoires du flic Mac Cash, un franco-irlandais borgne : Plutôt crever et La jambe gauche de Joe Strummer.
Dans "La jambe gauche...", on trouve en arriière plan la Bretagne et les trafics d’enfants. Ecriture efficace, teigneuse, violente. Beaux personnages.

L’auteur, invité de la Médiathèque d’Ivry le 20/04/13, a conquis le public de la « noire », raflé tous les prix possibles et imaginables pour ses récits électriques, sa prose radicale, son ton qui crépite. On dira que cet écrivain est de la tendance situationniste, à la Raoul Vaneigem, vorace, irrévérenciieux, révolutionnaire, osons le mot.

Série noire



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