Embareck

Personne ne court plus vite qu’une balle

Diversier ou fait-diversier : se dit d’un journaliste qui tient la chronique des faits divers. Michel Embareck fut longtemps fait-diversier dans un grand quotidien régional. C’est une position privilégiée pour observer de près les dessous d’une société, le monde des escrocs, des carambouilleurs, des filous, des branquignols, celui de la police aussi, de la magistrature, notamment. Forcément, ça donne des idées. Et l’envie de raconter des histoires. Quant au style d’Embareck, c’est (en gros) entre Frédéric Dard (San Antonio) et Michel Audiard. L’homme écrit du polar depuis le milieu des années 80. Il a inventé un privé désenchanté, Victor Boudreaux, caractère de cochon et méthodes expéditives, que l’on retrouve dans son dernier opus, « Personne ne court plus vite qu’une balle ». On circule de La Nouvelle Orléans à la Normandie, en passant par Ho Chi Minh ville, dans un récit foutraque, plein de gouaille et d’humour noir.

L’Archipel



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