Bourgeade

PIERRE BOURGEADE, écrivain impeccable et minoré, est mort au printemps dernier. Peu après sa disparition, Tristram, « petite » maison d’édition en belle ascension, dirigée par Sylvie Martigny et Jean-Hubert Gailliot, où Bourgeade publiait régulièrement depuis
une dizaine d’années après avoir été longtemps un auteur Gallimard, vient de proposer
deux oeuvres posthumes de ce romancier si attachant : Le diable nous emmène dans l’Italie
des années 1980, celle des Brigades rouges, des prêtres troublés et des passions troublantes ; Eloge des fétichistes est une invitation à visiter, sans provocation aucune, « l’univers
de l’obscène », un pays que Bourgeade explorait avec minutie.

On sait qu’il usait d’une écriture idéale pour « voyager loin dans les régions les plus obscures
du désir », comme l’écrivit Raphaëlle Rérolle dans le journal Le Monde.

Le diable - éloge des fétichistes, édition Tristram

billet publié dans Ivry Ma Ville n°402



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