Eschenbrenner

L’arithmétique du mal

L’Indiana est cet Etat américain bordé à l’Est par l’Ohio, à l’Ouest par l’Illinois et au sud par le Kentucky. Un territoire jadis peuplé par les Shawnees, les Miamis et les Illinois nous apprend ce roman, cette novella noire plus exactement. Un océan de maïs où un milliardaire mégalo construit une espèce de chateau en expulsant les résicants du coin. La narratrice, française, embauchée comme décoratrice, raconte la vie quotidienne du chantier, la violence des rapports humains, le vide sidéral de la vie (s(!) sociale, le racisme militant des “petits blances”. L’histoire évidement finit mal. Des chapitres très brefs, une écriture sobre pour dire l’essentiel. Raphaële Eschenbrenner est une auteure trop rare dont on a pu déjà apprécier quelques titres comme “ Le clitoris de la hyène” (Le moine bourru), “ L’homme sans accessoires ”(Baleine), “Exil à Spanish Harlem” (Seuil).

Vagabonde



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