Manfredi

Havre nuit

Du roman noir, du noir serré. L’histoire en somme d’un couple impossible. Lui, c’est Lazlo Kovak, beau gosse, pervers, enfant d’un coup de foudre, est séducteur, intelligent et glandeur ; il prend goût à la violence puis aux meurtres, de filles, évidemment. C’est un frimeur qui tue en laissant traîner des poèmes surréalistes sur les lieux du crime.
Elle, c’est Alice Casabelle, fille d’un docker havrais et de parents très amoureux eux aussi ; mais sa mère suicidée, elle est chapeauté par un père veuf, brut de décoffrage, loyal, fidèle. Alice, tendance Nina Hagen, est une étudiante intriguée puis fascinée par le jeune tombeur cité plus haut.
Ils se rencontrent, se désirent mais rien ne se passe. Ils se perdent de vue. L’un devient
tueur, et l’autre flic. Un crime commis du côté du Havre la met sur sa piste.
Va-t-elle le débusquer ? ou saboter son enquête ? Un roman d’une désespérance à peu près totale. Un récit soutenu par une écriture superbe, une écriture d’écorchée vive.

Belfond



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