Hamelin

Le couvre-feu d’Octobre

Un nouveau roman sur la guerre d¹Algérie ; on a envie de dire que la littérature est plus courageuse que la politique : en ce 50e anniversaire de la fin de la guerre, on attendait une avalanche de débats et de commentaires ; il n¹y a pas eu grand chose dans les médias, au parlement, dans les écoles ; mais on parle de 600 ouvrages sur le sujet ( romans, essais, bios, etc).
Ici, on est entre 1955 et 1962 ; dans une famille pied-noire d¹Oran ; deux frères viennent s¹installer à Paris ; Octavio, le cadet, est étudiant, communiste,
contestataire, il passe du côté du FLN, porte des valises puis laisse tomber ; l¹autre, l¹aîné, est flic, raciste, mais protecteur, malgré tout ; entre eux judith et l¹amour impossible ; des pages atroces sur la guérilla, la manif d¹octobre
1961, le bidonville de Nanterre. Une construction un peu compliquée (on saute en permanence entre ces années 57 et 61) ; un grand roman (nominé).

L’arpenteur



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