Giraud

Brigitte Giraud

Une année étrangère

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Laura, 17 ans, part en Allemagne comme jeune fille au pair, chez les Bergen, les parents, deux enfants. On est dans les années soixante. Voici le lent déroulement de cette année étrangère, un récit qui s’accélère dans les toutes dernières pages. Un texte dense, d’un seul tenant, une lenteur voulue. On aime les mots justes de Brigitte Giraud pour dire le total dépaysement de qui est hors de sa langue, désarmé ; des mots justes pour représenter la découverte d’une famille au tempo si radicalement différent de celle d’origine ; autant la famille de Laura est tendue, stressée, autant les Bergen est désoeuvrée, indécise. Des mots justes enfin pour parler de la lente sortie de l’adolescence de l’hérïne, son basculement dans l’âge adulte, sa confrontation au désir de l’autre. Des beaux portraits, une atmosphère unique.

De l’auteure on connaît « La chambre des parents », « J’apprends » et « L’amour est très surestimé ».



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