4 février 2016

Houba houba

Long reportage, cette semaine, dans un quotidien du matin sur Cambadélis et le PS. Arrivant à la tête du parti, « Camba » déclarait : « Le PS n’est pas devant le gouvernement comme un Marsupilami qui ferait houba houba ». Bien. Depuis, dit-on, les débats à Solférino sont d’un beau niveau. Les réunions du BN se tiennent pendant parfois trois heures, les prises de parole des dirigeants se succèdent. « Le patron du PS écoute, prend note, il prend le temps de discuter avec tout le monde, sa porte est ouverte » . Bien. Et puis ? Ça ressemble beaucoup au principe du « Cause toujours, tu m’intéresses... ». Une fois, le BN, à une large majorité, vota pour la réorientation du pacte de responsabilité en faveur des ménages et des collectivités locales. Le texte, chez Hollande/Valls, connut l’itinéraire classique : la poubelle ! Et depuis, le rôle de Camba (et du PS) consisterait surtout à étouffer toute « fausse note ». Ainsi, quand Macron a déclaré à Davos la fin « de facto » des 35 heures, Cambadélis a expédié à ses secrétaires nationaux et à ses porte-parole la consigne « de ne pas réagir ». Après houba houba, c’est plutôt moufte pas moufte pas !

Gérard Streiff


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