25 octobre 2017

Apoplexie

Trump est content. La bourse américaine, dit-il, a gagné depuis son élection, soit en moins d’un an, 5200 milliards de dollars. C’est grosso modo l’équivalent de toutes les épargnes financières des Français. L’euphorie du septuagénaire new yorkais fait penser à ces bâfreurs qui s’empiffrent « à s’en faire péter la sous-ventrière », comme on disait autrefois.
Il frise le krach, l’Américain, et il rigole.
Il devrait relire Zola (L’Argent, 1891) : Toutes les valeurs avaient monté, les moins solides trouvaient des crédules, une pléthore d’affaires véreuses gonflait le marché, le congestionnait jusqu’à l’apoplexie.

Gerard Streiff


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