30 août 2017

Pourquoi pas un statut du Premier Opposant ?

Après le statut de la Première Dame, il faudrait peut-être penser à un statut du Premier Opposant du Président ? Car enfin c’est bien ce qu’est devenu, de fait, dans TOUS les médias dominants, ceux des milliardaires et ceux de l’État réunis, Monsieur Mélenchon. Il est désormais le seul, l’unique. Ce dernier week-end, encore , il parle devant son université à Marseille : 100 médias sont là.100. A Angers, une foule nombreuse, joyeuse et rouge planche à l’Université du PCF. 2 ou 3 médias. C’est plus du déséquilibre, c’est de l’effacement programmé, de la censure institutionnalisée, du brejnevisme en marche.
Qu’on accorde donc à Monsieur Melenchon le Statut de Premier Opposant. C’est d’ailleurs ce que fait sans vergogne ce même week-end le JDD de Lagardère. Un vrai statut, au lieu de faire semblant de jouer la diversité, de causer de pluralité, de singer la démocratie. Un statut, un peu comme celui de Brigitte, où l’on officialiserait le duo (médiatique) Macron/Mélenchon. Ça serait beaucoup plus simple pour tout le monde. A quoi bon ce pluralisme ringard, tous ces partis abscons, ces syndicats bidons, ces associations nunuches, ces institutions parlementaires incongrues. Macron/Melenchon, et baste. En plus, ça permettrait sans doute à l’État de faire des économies, ça ne pourrait que plaire à Monsieur Macron.

Gérard Streiff
PS : On exagère un en parlant de la main mise des dominants sur les médias. La preuve ? Raquel Garrido vient d’être embauchée à C8.


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