26 janvier 2019

La finance adoube Le Pen

Le Figaro Economie de samedi dernier consacre une pleine page d’entretien à Jan Hatzius, un des patrons de Goldman Sachs, « la banque qui dirige le monde » , c’est bien connu. Ces rois de la carambouille, ces faiseurs de produits pourris qui ont provoqué le scandale des subprimes, la crise de 2008, l’instabilité de la Grèce aussi, bref, ces cadors qu’on imaginait plutôt en taule paradent, conseillent, s’adaptent et adoubent. Question : « Quel risque (…) si les partis populistes ou d’extrême droite deviennent prépondérants lors des prochaines élections ? ». Réponse, où il invoque le nouveau pouvoir brésilien : « (…) on voit que l’extrême droite peut cohabiter avec les réformes économiques ». Wall Street/Le Pen, même combat.

Gérard Streiff


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