29 mars 2012

Moralisation

La crise européenne accélère parfois de drôle de façon la circulation de l’argent. Prenez celui des riches Italiens par exemple. Ceux-ci ont commencé à paniquer dès qu’ils ont entendu Mario Monti parler de (très modestes) taxes. Résultat ? « Les gens se sont mis à aller chercher leur argent dans les banques » raconte Gianluca Verzelli des établissements Akros. Et le magot a fini sous le sommier ou entre les draps de l’armoire. Résultat du résultat ? « La situation est devenue tellement folle que les voleurs sont allés dérober l’argent directement chez eux. » Bref, moins de hold-up, plus de cambriolages. C’est peu-être le début de la moralisation du capitalisme ?

Gérard Streiff

Publié dans LRI (Lettre des relations internationales) d’avril 2012


Site réalisé par Scup | avec Spip | Espace privé | Editeur | Nous écrire