7 décembre 2011

Prends l’oseille et tire toi !

En ces temps de crise, de krach, de faillite, où l’on nous bassine qu’il faut se serrer les coudes, qu’on serait tous sur le même bateau, en voilà au moins 44 qui sont peinards. Ce sont les 44 exilés français qui figurent parmi les « 300 plus riches de Suisse ». Il s’agit d’un classement que la revue économique helvétique « Bilan » réalise chaque année ( pour plus de détails, voir son site). Ces 44 exilés pèsent 30 milliards d’euros. Comme on dit, c’est du lourd. « Les grosses fortunes quittent à nouveau la France » note la revue . Des noms ? Wertheimer (Chanel), Castel (vins), Primat (ex Schlumberger), Rothschild ou encore Puech (Hermès), Zorbibe (Lancel), Harari (Negma, pharmacie), Dumont (distribution discount), Kampf (Cap Gemini), Moineville (Numericable). Ils se tirent donc en Suisse, un flux qui s’accélère nettement depuis 18 mois, dit la presse. Et encore, on ne parle ici que du haut du panier, de l’identifié, du repertorié. En fait, toutes nationalités confondues, la revue estime que le nombre de personnes installées en Suisse et disposant d’une fortune supérieure à 100 millions de francs suisses dépasse le millier... Apprécions ce commentaire de « Bilan », en conclusion de son enquête : « Le nombre des milliardaires progresse, signe que les plus riches des plus riches s’en sortent globalement mieux que les autres... ».

Gérard Streiff


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