5 janvier 2018

Une droite totalitaire

Mathieu Bock-Côté, chroniqueur au Figaro, est la nouvelle coqueluche de la droite. Il est de tous les colloques conservateurs, de tous les symposiums du 16è arrondissement. C’est l’idéologue réac 2.0. Dans son dernier papier, il part en guerre contre la figure de Che Guevara et dénonce à cette occasion « la complaisance généralisée d’une bonne parie des élites intellectuelles et politiques pour la mémoire du communisme du XXe siècle ». Un peu plus loin, il en remet une couche : »La mémoire trouble du communisme est particulièrement vivante en France ». On l’a compris : il milite pour un effacement radical du communisme à la française. Mais pas que. « C’est le procès de l’utopisme comme tendance totalitaire de la modernité que nous tardons à faire » regrette le bonhomme. Donc cocos +utopistes, dehors. Mais pas que. En conclusion de son pensum, il fusille en effet « le progressisme qui se poursuit sous de nouveaux habits idéologique qui, encore une fois, font perdre la raison à trop d’intellectuels ». Bref, dehors les cocos, les utopistes, les progressistes… Un vrai dégagiste, le gaillard. On imagine d’ici la France rêvée de Mathieu Bock-Côté : un pays de notaires abonnés au Figaro, de nostalgiques du Maréchal et une pincée de boutiquiers macroniens. C’est vrai que ça fait rêver. C’est pas comme le Che…

Gerard Streiff


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