14 janvier 2013

Viva Partagas

Dans les fabriques de tabac de Cuba, il y a environ 300 lecteurs qui lisent à haute voix des romans ou des journaux aux ouvriers. Histoire de distraire mais surtout de donner goût à la littérature. On lit volontiers Emile Zola ou Victor Hugo, entre autres, aux rouleurs de Partagas ou de H. Upmann. Cette lecture publique, typiquement cubaine, remonte au milieu du 19è siècle. Les lecteurs viennent d’obtenir du gouvernement de La Havane le rang de « patrimoine culturel de la nation ». Et Miguel Barnet, président de l’Union nationale des écrivains de Cuba, demande à l’Unesco que cette pratique soit déclarée patrimoine de l’humanité « à cause de son originalité et parce qu’elle a sauvegardé un trésor de la mémoire collective ».

Gérard Streiff


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